Qui suis-je ?

Mon amour pour la photo ne date pas d’hier.

Petite, j’avais déjà mon petit compact toujours à portée de main. Je photographiais tout, tout le temps comme un besoin de figer ce que je ressentais sans forcément savoir le dire. À 18 ans, j’ai reçu mon tout premier “vrai” appareil. Et là, tout s’est ouvert. J’ai su que ce n’était pas juste une passion : c’était une manière de vivre, de regarder le monde.

Pendant longtemps, j’ai été de l’autre côté de l’objectif.
J’ai eu la chance d’être photographiée par des femmes talentueuses, et ces expériences ont profondément changé mon rapport à moi-même. Elles m’ont aidée à me sentir belle, forte, vivante. À me réconcilier avec mon image. Et cette transformation, j’ai eu envie de l’offrir à mon tour à d’autres femmes avec bienveillance, simplicité, et beaucoup d’écoute.

Puis, la photo sportive est entrée dans ma vie. Capturer la puissance d’un geste, l’intensité d’un regard, la sueur du travail, sans artifice c’est devenu une évidence. J’aime cette adrénaline douce, ce moment suspendu où l’on oublie l’objectif. La photo de concert s’est imposée de la même manière : bruyante, vibrante, vivante. Un autre type de vérité.

Et puis il y a les bébés. Les enfants.
Depuis toujours, j’ai un lien particulier avec eux. Je ne saurais pas vraiment l’expliquer, mais c’est là. Photographier ces débuts de vie, ces petits instants fragiles et lumineux, me touche profondément. C’est doux, c’est fort. C’est juste. Laisser aux familles des souvenirs me remplis de joie.

Je ne me suis jamais spécialisée.
Je crois que je ne pourrais pas. Ce que j’aime, c’est justement cette liberté de passer d’un univers à l’autre, sans perdre ce qui me guide toujours : l’envie de capter ce qui est vrai. Peu importe le sujet, je cherche l’émotion. L’énergie. L’humanité.

C’est ça, ma manière de faire de la photo finalement :)